La Vigie 168 : Du nouveau au Moyen-Orient I Dissuasion inversée I Lorgnette : Rafale en rafales

Lettre de La Vigie datée du 26 mai 2021

Du nouveau au Moyen-Orient

Le théâtre moyen-oriental évolue très rapidement. En effet, l’Arabie Séoudite semble mener une remise à zéro de sa politique extérieure, reprenant langue avec le Qatar et la Syrie, approfondissant son dialogue avec l’Irak et ouvrant même les ponts avec l’Iran. Pendant ce temps-là, Joe Biden avance prudemment dans sa reprise des négociations avec Téhéran, tandis qu’Israël se retrouve dans une impasse.

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La dissuasion inversée

La pensée stratégique française de la dissuasion nucléaire est traditionnellement dominée par une vision, extrêmement réaliste. La dissuasion du faible au fort est efficace et évidente. En réalité, des calculs purement matériels ne suffisent pas à expliquer l’usage, mais surtout le non-usage de la bombe nucléaire en premier depuis 1945. Il faut prendre notamment en compte des facteurs normatifs comme celui du “tabou nucléaire”: qui est véritablement dissuadé de faire quoi ? La question est plus ouverte qu’il n’y paraît.

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Lorgnette : Rafales en Rafales

Dassault vient de vendre une trentaine de chasseurs Rafale supplémentaires à l’Égypte, ainsi qu’une douzaine à la Croatie, tandis qu’on annonce une vente prochaine à l’Indonésie. Cette rafale de succès surprend, quand on se souvient des difficiles débuts commerciaux de l’appareil. Pourquoi l’avion se vend-il si bien aujourd’hui ?

Observons une reprise générale de l’équipement militaire à travers le monde d’autant que beaucoup de pays doivent renouveler leurs flottes, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans. L’offre russe est moins intéressante et beaucoup de pays ont souhaité prendre leurs distances avec les États-Unis, à la suite des excès de D. Trump. Dès lors, l’alternative européenne plaît. Le Rafale cumule plusieurs avantages : plus cher que le Gripen mais doté de capacités bien supérieures, il a été conçu pour être mis à niveau régulièrement et offre aujourd’hui une polyvalence que l’Eurofighter n’a pas.

Un avion national peut donc trouver son chemin commercial et la coopération internationale ne constitue pas forcément une nécessité économique indispensable : à rappeler au moment de dures négociations sur le SCAF !

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Crédit photo : dalbera on VisualHunt.com

Du nouveau au Moyen-Orient (LV 168)

Le théâtre moyen-oriental évolue très rapidement. En effet, l’Arabie Séoudite semble mener une remise à zéro de sa politique extérieure, reprenant langue avec le Qatar et la Syrie, approfondissant son dialogue avec l’Irak et ouvrant même les ponts avec l’Iran. Pendant ce temps-là, Joe Biden avance prudemment dans sa reprise des négociations avec Téhéran, tandis qu’Israël se retrouve dans une impasse.

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La Vigie n° 165 : Global Britain | Quelles alliances pour la France ? | Lorgnette : Europe sur canapé

Lettre de La Vigie datée du 14 avril 2021

Global Britain

Trois mois après l’entrée en vigueur du Brexit, le gouvernement britannique a publié, en mars, deux documents chargés d’afficher le cap et d’allouer les moyens d’une stratégie interministérielle intégrant les politiques de sécurité, de défense et de développement avec la politique étrangère du pays. Cet exercice a permis au Premier ministre, Boris Johnson, de préciser le sens à donner au concept Global Britain, apparu au lendemain du référendum scellant le départ du Royaume-Uni de l’UE, en 2016. La connaissance de ces document est indispensable pour apprécier l’avenir d’une relation UK/UE à construire et plus particulièrement celle à développer entre la France et le Royaume-Uni, liés par des intérêts communs, un traité de sécurité bilatéral, une alliance au sein de l’OTAN et qui, selon les domaines, sont alliés, partenaires ou rivaux.

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Quelles alliances pour la France ?

Poser la question des alliances ne revient pas tellement à savoir avec qui ou contre qui s’allier qu’à déterminer pour quoi le faire. Certes, les institutions héritées du XXe siècle demeurent utiles pour la France, qu’il s’agisse de l’Onu, de la francophonie, de l’Alliance atlantique ou de l’Union européenne. Pourtant, aucune ne répond à la stratégie intégrale nécessaire face à une nouvelle conflictualité sous le seuil. Il faut donc compléter ces instruments par d’autres alliances, plus fugaces et moins structurées, mais ductiles.

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Lorgnette : Europe sur canapé

La récente rencontre entre la Turquie et les représentants européens a tourné à la farce. À l’issue de la rencontre, le président du Conseil, Charles Michel, est allé s’asseoir dans un fauteuil face à R. Erdogan alors que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, se retrouvait à l’écart sur un sofa.

Les commentateurs ont beaucoup critiqué le dirigeant turc, soupçonné d’avoir manigancé cette mauvaise manière. Ce fut ensuite M. Michel qui fut critiqué, accusé de machisme. Pour le coup, la faute en revient surtout à l’Union. R. Erdogan a pour habitude de ne mettre qu’un fauteuil à ses côtés lorsqu’il reçoit un chef d’État et il aurait pu difficilement en mettre deux, au risque de paraître dominé. De plus, il cherche en ce moment à se réconcilier avec les Européens.

Hiérarchiquement en effet, le président du Conseil est au-dessus du président de la Commission. On peut certes critiquer les services protocolaires européens qui n’ont pas décelé l’incident ni prévenu les dirigeants européens. Surtout, l’Union a eu tort de venir à deux. Elle a ainsi montré ses faiblesses et son organisation compliquée.

Dans le cas présent, l’alambiquage byzantin était européen, non du côté turc.

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Crédit photo :  Bart Heird on Visualhunt.com

Nouveau rapport des forces dans la zone arabo-persique (Alain de Dainville)

L’amiral (2S) de Dainville est un fidèle lecteur. Il a posté l’autre jour un commentaire sous un de nos articles : nous lui avons logiquement demandé de rédiger un article qui reprenne ses vues : le voici. Première conclusion : n’hésitez pas à mettre des commentaires sous nos articles, nous savons saisir la balle au bon. Mais en attendant, merci à vous, amiral, pour ce texte passionnant. LV

Le prince héritier saoudien en voyage en avril 2018 aux États-Unis, -pays où il serait mal accueilli aujourd’hui-, identifiait ses préoccupations régionales sous la forme d’un « triangle du mal », composé du régime iranien qui veut répandre son idéologie extrémiste, le chiisme radical, ensuite de la Fraternité musulmane, autre organisation extrémiste qui veut utiliser le système démocratique pour gouverner les États et répandre insidieusement le «califat», et enfin des mouvements terroristes d’Al-Qaïda et de «l’État islamique» qui veulent dominer les Musulmans et le monde.

 Crédit photo

Cette figure géométrique est une bonne introduction aux rapports de force dans la région.

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La Vigie n° 162 : Regarder la mort en face | Voisinages de la France | Lorgnette : Biden et le Moyen-Orient

Lettre de La Vigie datée du 3 mars 2021

Delacroix, Bataille de Nancy, 1834, Musée des Beaux-arts de Nancy, source

Regarder la mort en face

La doctrine de la guerre juste a été élaborée en Europe médiévale pour réguler l’usage de la violence légitime d’un État. Mais qui porte alors le fardeau moral de la faute, car « tu ne tueras point » ? Et jusqu’où notre société est prête à accepter des pertes, notamment civiles, maintenant que la guerre est sur notre sol (attentats djihadistes) et à l’heure de la « guerre contre le coronavirus »?

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Voisinages de la France

Les voisinages de la France dessinent une stratégie qui manque encore de cohérence : si la position envers les États-Unis est affirmée, les autres Amériques sont négligées; le Nord est impensé, l’Est centré sur une vision européenne sans grandes marges de manœuvre. Quant au Sud, notre posture est aujourd’hui très décousue. Plus loin, dans nos outremers, notre dispositif devrait nous permettre de promouvoir une stratégie de l’Indo-Pacifique originale et distincte de celle de nos alliés.

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Lorgnette : Biden et le Moyen-Orient

Le nouveau gouvernement américain a pris de premières décisions en ce qui concerne le Moyen-Orient. Ainsi, J. Biden a déclaré vouloir reprendre le traité avec l’Iran (JCPOA) en voulant y ajouter la question des missiles balistiques. L’Iran, à la veille de nouvelles élections, n’a pas fermé la porte mais reste ferme sur un strict retour au texte signé en 2015. Au moins les discussions reprennent-elles. Sans faiblesse cependant : en Syrie, des frappes ont été décidées contre les milices chiites syriennes, après l’attaque d’une base américaine à Erbil (Irak).

Simultanément, une défiance a été affichée envers l’Arabie Séoudite. Washington a rouvert une enquête sur l’assassinat de J. Khashoggi (qui laisse entrevoir la responsabilité directe de MBS) et a déclaré baisser son soutien dans la guerre au Yémen.

Cela témoigne-t-il d’un nouveau cours ? Indubitablement s’agissant de l’Iran même s’il s’agit de conserver une posture de force. Pour le reste de la région, ces premières décisions laissent entrevoir une position plus mesurée et équilibrée, aussi bien envers la Syrie et l’Irak qu’envers les États du Golfe. Israël est pour l’instant laissé un peu de côté, comme s’il n’était plus la priorité.

JOCV

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Crédit photo : jean louis mazieres on Visualhunt / CC BY-NC-SA

La Vigie n° 156 : Mourir pour Varsovie ou pour Bruxelles ? Que nous dit Erdogan ? Lorgnette : présidentielle 2022

Lettre n° 156 de La Vigie datée du 9 décembre 2020

Mourir pour Varsovie ou pour Bruxelles ?

La politique polonaise est souvent pointée du doigt et l’actualité concernant le blocage du budget européen est clairement une crise. Mais avant de juger, ne s’agirait-il pas de notre côté d’une incompréhension d’une Pologne plus rationnelle qu’il n’y paraît ?

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Que nous dit Erdoğan ?

R. Erdoğan est aujourd’hui dépeint par certains comme le principal adversaire de la France. La provocation est un art qu’il faut décoder pour ne pas tomber dans son piège. Le dirigeant turc est un habile politique qui a su se maintenir au pouvoir depuis plus de quinze ans et change désormais son assise intérieure. Cela motive une grande partie de son actuelle politique extérieure, dont le point de friction majeur se trouve en Méditerranée orientale. Bien le diagnostiquer permet d’envisager la conduite stratégique à tenir.

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Lorgnette : Présidentielle 2022

Bien évidemment, comme à chaque échéance de ce type, les élections de 2022 ne se joueront pas sur notre activité diplomatique et sur nos actions militaires extérieures. Bien évidemment, les questions sanitaires, sociales et économiques d’un côté, l’ordre public, la sécurité intérieure et le terrorisme domestique de l’autre, seront le cœur du réacteur électoral de 2022. Pour autant, faut-il considérer que tout est déjà dit par ce qui a été fait et qu’il n’y aura aucun enjeu extérieur à considérer pour l’élection à venir ?

Assurément non. Le monde change si vite aujourd’hui, de Washington à Pékin, de Moscou à Téhéran et Ankara (cf. ci-dessus), de Londres à Berlin, d’Alger à Bamako…

La Vigie se prépare à faire le point en 2021 sur les grands dossiers de la sécurité et de la défense de la France, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Elle interrogera sa posture diplomatique, en Europe, en Méditerranée et dans le monde, ses capacités militaires et ses activités opérationnelles, sa stratégie générale de présence au monde. Ces travaux permettront de nourrir les projets politiques à venir et d’éclairer le jugement des électeurs en 2022.

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Crédit photo :  U.S. Department of State

Que nous dit Erdoğan ? (LV 156)

R. Erdoğan est aujourd’hui dépeint par certains comme le principal adversaire de la France. La provocation est un art qu’il faut décoder pour ne pas tomber dans son piège. Le dirigeant turc est un habile politique qui a su se maintenir au pouvoir depuis plus de quinze ans et change désormais son assise intérieure. Cela motive une grande partie de son actuelle politique extérieure, dont le point de friction majeur se trouve en Méditerranée orientale. Bien le diagnostiquer permet d’envisager la conduite stratégique à tenir.

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La Turquie en Libye, entre intérêts économiques et calculs stratégiques (K. Abderrahim)

Le Pr Kader Abderrahim, directeur de recherche associé de La Vigie, nous livre ici son analyse de l’action turque en Libye. Merci à lui. LV

La France, se trouve dans une mauvaise posture diplomatique et stratégique en Libye. Les déclarations du président Emmanuel Macron sonnent comme un aveu d’impuissance. En dénonçant « la responsabilité criminelle de la Turquie … », le chef de l’État vise l’implication de l’armée turque en Libye et celle de milliers de miliciens syriens ou soudanais.

Source

Depuis son intervention militaire en janvier 2020, Ankara est parvenue à inverser le rapport de force au profit de son allié de Tripoli, Fayez Sarraj qui dirige le gouvernement d’union nationale (GNA), seule autorité reconnue par l’ONU. Officiellement la France reconnaît le GNA, mais elle apporte, en même temps, une aide militaire à son adversaire au pouvoir en Cyrénaïque (est de la Libye) le Maréchal Haftar. Celui-ci peut compter sur le soutien sans failles (financier et militaire), des Émirats Arabes Unis, de l’Égypte ou de l’Arabie Saoudite. Par ailleurs le maréchal Haftar peut s’appuyer sur les miliciens russes de la société privée Wagner. Continue reading « La Turquie en Libye, entre intérêts économiques et calculs stratégiques (K. Abderrahim) »

La Vigie n° 143 : MBS le dilapideur | La religion, facteur stratégique | Lorgnette : Ciel ouvert qui se ferme

Lettre de La Vigie n° 143 du 27 mai 2020

MBS, le dilapideur

Mohamed ben Salman, prince héritier d’Arabie Séoudite et de facto, maître du pays à un point inégalé depuis son grand-père, fondateur de la dynastie, exerce le pouvoir de manière autoritaire, persuadé qu’il faut réformer radicalement le pays. Les résultats ne sont guère convaincants, notamment pour sa politique étrangère calamiteuse, au point qu’il donne le sentiment d’avoir plus fragilisé son pays que préparé à l’avenir.

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La religion, facteur stratégique

Alors que certains considéraient que le fait religieux deviendrait marginal au XXIe siècle, l’importance de la religion reste primordiale dans de nombreux pays ; il s’agit donc d’un facteur stratégique à ne pas négliger.

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Lorgnette : Ciel ouvert qui se ferme

Le président Trump à récemment annoncé le retrait de son pays du traité Ciel ouvert dans six mois. Cela fait suite au retrait du traité FNI (LV 112) avec le même type d’argument (c’est la faute des Russes) et le même calcul : trouver des marges de manœuvre face aux Chinois et surtout, se désengager de tout système de maîtrise des armements. pour le président américain, il appartient au monde ancien et multilatéral qui entrave la liberté des États-Unis (cf. le retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran, LV 95).

Pour une fois, les Européens renâclent… Onze pays, dont la France et surtout l’Allemagne, regrettent officiellement la décision américaine et déclarent rester dans le traité (comme la Russie). L’Alliance est sous tension. Les regards se tournent vers le dernier traité de limitation des armements, New Start, qui arrive à expiration en 2021. Les Américains aimeraient inclure les Chinois qui n’en voient pas l’intérêt.

Les Européens peuvent soit préserver le théâtre stratégique européen avec une négociation locale (en supposant que Moscou s’y prête et que Washington n’y fasse pas obstacle), soit suivre les Américains dans une négociation générale avec Russes et Chinois, mais où ils pèseraient peu.

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MBS le dilapideur (LV 143)

Mohamed ben Salman, prince héritier d’Arabie Séoudite et de facto, maître du pays à un point inégalé depuis son grand-père, fondateur de la dynastie, exerce le pouvoir de manière autoritaire, persuadé qu’il faut réformer radicalement le pays. Les résultats ne sont guère convaincants, notamment pour sa politique étrangère calamiteuse, au point qu’il donne le sentiment d’avoir plus fragilisé son pays que préparé à l’avenir.

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